Auf einen ähnlichen Streit, wenn auch in geringerem Ausmaß, geht auch der seltsame Name zurück, der einem Felshügel gegeben wurde, der sich in der Nähe des Dorfes Morcles oberhalb von Plan-Esserts befindet.
Als das Waadtland unter Berner Herrschaft stand, verlief seine südliche Grenze zwischen dem Dent de Morcles und der Rhône anders als heute. Das Gebiet der Waadt erstreckte sich weniger weit. Seine Grenze befand sich am großen Châble de Tour, in dessen Nähe sich die Chalets von Haut de Morcles befinden.
Zu dieser Zeit hatten die Walliser, die an diesen Hängen schöne Weiden besaßen, das Recht, ihre Herden bei den oben genannten Chalets zu tränken.
Es heißt, dass sie eines Tages aus Unachtsamkeit oder mit Absicht ihr Vieh viel zu lange auf den Wiesen in der Nähe der wertvollen Quelle grasen ließen. Daraufhin kam es zwischen den in ihren Rechten verletzten Waadtländer Hirten und den Walliser Sennen zu einem heftigen Wortwechsel, auf den bald Schimpfwörter folgten, und schließlich zu Prügeln, Schlägen mit Knüppeln, Steinen und anderen Händeln, so dass die blühenden Wiesen mit menschlichem Blut getränkt wurden. In diesem Kampf erhielt ein Waadtländer Kuhhirte namens Guillat einen so heftigen Schlag auf den Schädel, dass er daran starb.
Nach dieser Schlacht und nachdem unsere «hohen Herren von Bern» die Angelegenheit vor Gericht verhandelt hatten, erhielten die Walliser den Befehl, ihre Weidegrenzen bis zum Torrent Sec, dem trockenen Bach, zu verlegen, und die benachbarten Bergbewohner bezeichneten einen der Hügel zwischen der alten und der neuen Grenze als «Totmannkopf"»: Tête de l'homme mort.
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, unter dem Titel: La Tête de l’homme mort
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
La Tête de l’homme mort
C’est à une querelle analogue, mais de moindres proportions, qu’est dû également le nom curieux donné à un mamelon rocheux qui se trouve près du village de Morcles, au-dessus de Plan-Esserts.
Alors que le Pays de Vaud était sous la domination bernoise, sa frontière méridionale, entre la Dent de Morcles et le Rhône, n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui. Le territoire vaudois s’étendait moins loin. Sa limite se trouvait au grand châble de Tour, près duquel sont situés les chalets du Haut de Morcles.
Or, dans ce temps, les Valaisans, qui possédaient sur ces pentes de beaux pâturages, avaient le droit d’aller abreuver leurs troupeaux aux chalets que nous venons de nommer.
Il paraît qu’ils laissèrent un jour, par inadvertance ou à dessein, brouter beaucoup trop longtemps leur bétail sur les gazons voisins de la précieuse fontaine. De là, entre les pâtres vaudois lésés dans leurs droits et les vachers valaisans, « une prise de langue » suivie bientôt de gros mots, puis d’une distribution de horions, de coups de gourdins, de pierres et de « débattiaux », qui fit jaillir le sang humain sur les paisibles fleurettes de ces hauts pâturages. Dans cette bagarre, un vacher vaudois du nom de Guillat reçut un si formidable coup sur le crâne qu’il en mourut.
À la suite de cette bataille, nos « très redoutés Seigneurs de Berne » ayant fait venir l’affaire en justice, les Valaisans reçurent l’ordre de reculer les limites de leurs pâturages jusqu’au « Torrent sec », et les montagnards voisins désignèrent sous le nom de la Tête de l’homme mort un des mamelons situés entre l’ancienne et la nouvelle frontière.