Im Pays-d'Enhaut, nahe der Grenze zum Kanton Bern, liegt inmitten herrlicher Wiesen das schöne und alte Dorf Rougemont (Rubeus mons), das seine Etymologie dem schönen Gipfel des Rubly (2307 m) verdankt, der gegenüber seine rötlichen Felsen erhebt und die ganze Gegend dominiert.
Vor fast einem Jahrhundert hatte ein Gamsjäger, der auf diesen Höhen umherstreifte, das Glück, eine ziemlich große Menge an glänzenden Mineralien zu finden. Es dauerte nicht lange, bis seine Fantasie und die vieler anderer Bergbewohner der Gegend, die von dem Fund gehört hatten, angeregt wurde. - Was tat unser Jäger? Er machte sich mit seinem Fund auf den Weg nach Genf und konnte ihn dort für sechsunddreißig alte Francs an einen Liebhaber verkaufen. Von da an war in Rougemont und Château-d'Œx von nichts anderem mehr die Rede als vom Gold des Rubly und seinen verborgenen Schätzen. So mancher mit einer Spitzhacke bewaffnete und mit magischen Formeln ausgestattete Sucher verlor auf diesen Höhen viel Zeit und Mühe. - Ausgrabungen wurden vor allem an zwei Stellen durchgeführt: am Südosthang und am Westhang. Aber Gold war keines versteckt. Einige Pyritfragmente und schöne Versteinerungen waren der einzige Lohn für die Ausgrabung an den Berghängen.
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, unter dem Titel: Les trésors du Rubly
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
Les trésors du Rubly
Au Pays-d’Enhaut, près de la frontière du canton de Berne, au milieu de magnifiques prairies, s’étale le beau et ancien village de Rougemont (Rubeus mons), qui doit son étymologie à la belle cime du Rubly (2307 m.), qui dresse, en face, ses rochers rougeâtres et domine toute la contrée.
Il y a près d’un siècle, un chasseur de chamois errant sur ces hauteurs, eut la chance de trouver une assez belle quantité de minéraux brillants. Il n’en fallut pas davantage pour faire travailler son imagination et celle de beaucoup d’autres montagnards de la contrée, qui avaient eu vent de la découverte. – Que fit notre chasseur ? Il partit pour Genève avec sa trouvaille et réussit à la vendre à un amateur pour la somme de trente-six francs anciens. Dès lors, il ne fut plus question, à Rougemont et à Château-d’Œx, que de l’or du Rubly et de ses trésors enfouis. Plus d’un chercheur armé d’une pioche et muni de formules magiques perdit sur ces hauteurs bien du temps et bien des peines. – On pratiqua des fouilles en deux endroits surtout : au versant sud-est et au versant occidental. Mais « d’or point de caché ». Quelques fragments de pyrites et de belles pétrifications furent la seule récompense de ceux qui vinrent creuser les flancs de la montagne.