Die Fee des Schlosses Aigremont kam eines Tages in die Nähe einer der Hütten von Les Vouettes und wurde dort sehr freundlich empfangen. Bei ihrer Abreise wurde sie von der ältesten Tochter des Hauses begleitet. Als sie sich von ihr trennte, bedankte sich die Fee bei ihr, bat sie, ihre Schürze anzuheben und legte auf geheimnisvolle Weise etwas hinein, mit der ausdrücklichen Bitte, den Inhalt erst an einem bestimmten Ort anzuschauen. Das war eine zu große Prüfung für die junge Evastochter. Sie konnte es kaum aushalten. Als sie den ersten Teil des Wegs hinter sich gelassen hatte, gab sie ihrer verzehrenden Neugierde nach und missachtete den Befehl. Verblüfft fand sie ihre Schürze mit Kohlen gefüllt. Sie schüttelte sie ebenso zornig wie verärgert ab, doch als sie nach Hause kam, fand sie eines der Kohlestücke, das noch an ihrer Schürze klebte, in einen schönen Goldtaler verwandelt. Zu spät erkannte sie ihre Dummheit.
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, unter dem Titel: Curiosité punie
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
Curiosité punie
Non loin de là, la fée du château d’Aigremont étant arrivée un jour aux abords d’un des chalets des Vouettes, y reçut un accueil fort empressé. Elle fut accompagnée à son départ par la fille aînée de la maison. Au moment de se séparer d’elle, la fée la remercia, la pria ensuite de retrousser son tablier et y déposa mystérieusement quelque chose, avec prière formelle de ne jeter les yeux sur le contenu qu’à tel endroit désigné. Ce fut une trop grande épreuve pour la jeune fille d’Ève. Elle n’y put tenir. Au premier contour du sentier, cédant à la curiosité qui la dévorait, elle désobéit. Stupéfaite, elle trouva son tablier rempli de charbon. Elle le secoua avec autant de colère que de dépit ; mais, ô surprise ! en rentrant chez elle, elle trouva un des morceaux de charbon resté fixé à son vêtement transformé en un beau louis d’or. Ce ne fut que trop tard qu’elle comprit sa sottise.