Man konnte den Hausgeist verkaufen oder kaufen. Die Legende verrät uns aber nicht, wie hoch der übliche Preis war.
Sei dem, wie es wolle, ein Hausbesitzer aus dem Pays-d'Enhaut, der einen Servan besaß, der, wahrscheinlich aus Altersgründen oder wegen mangelnder Pflege, faul und vor allem bösartig geworden war, beschloss, ihn loszuwerden und zu verkaufen, um «etwas Geld zu verdienen». Er rief seinen bösartigen Kobold, kettete ihn an und machte sich auf den Weg, um ihn zum Käufer zu bringen. Auf dem Weg dorthin hatte er viel Mühe. Alle, die ihn vorbeigehen sahen, erzählten, dass der arme Mann Blut und Wasser schwitzte, während er mit großer Anstrengung an einer langen Kette zog, an deren Ende ... nichts zu sehen war. Der Servan leistete natürlich Widerstand!
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, unter dem Titel: Vente d’un servan.
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
Vente d’un servan
On pouvait vendre ou acheter le génie familier d’une maison. Mais la légende oublie de nous dire quel était le prix courant.
Quoi qu’il en soit, un propriétaire du Pays-d’Enhaut, ayant un servan, qui, par raison d’âge sans doute, ou faute de bons soins, était devenu paresseux et, qui plus est, méchant, résolut de s’en débarrasser et de le vendre pour se « faire de la monnaie ». Il appela son malicieux lutin, puis l’enchaîna, et se mit en route pour le conduire à l’acquéreur. Il eut en chemin beaucoup de peine. Tous ceux qui le virent passer racontent que le pauvre homme suait sang et eau, en tirant avec beaucoup d’effort une longue chaîne, au bout de laquelle il n’y avait... rien du tout. « Le servan faisait résistance, bien sûr ! »