In den Archiven der Stadt Vevey wird ein berühmter Servan, ein Hausgeist – man nannte ihn auch «Tschauteret» – erwähnt, der Mitte des 16. Jahrhunderts und vor allem 1551 viel von sich reden machte. Er erregte die Gemüter und beunruhigte sogar die Magistrate, die ernsthafte Maßnahmen gegen ihn ergreifen mussten. Er wohnte «hinter der Villeneuve», dort wo heute die Rue du Simplon ist, ging in den Turm von Boillet und verübte dort alle Arten von Streichen, Lärm und Bosheiten. Nach reiflicher und gelehrter Beratung fasste man den schwerwiegenden Beschluss, den Baumeister der Stadt anzuweisen, alle Ausgänge des Turms zu verschliessen, damit der «Tschauteret» nicht hineingehen konnte, wenn er draussen war, und nicht hinausgehen konnte, wenn er drinnen war.
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, unter dem Titel: Le Servan de Vevey et les conseillers.
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
Le Servan de Vevey et les conseillers
Dans les archives de la ville de Vevey (manuel H. P. folio 37), il est fait mention d’un fameux servan, « esprit follet » ou « tschauteret », qui, au milieu du XVIe siècle, et spécialement en 1551, faisait beaucoup parler de lui. Il agitait les esprits et préoccupait même les magistrats, qui durent prendre de graves mesures à son sujet. Il habitait «derrière la Villeneuve» (aujourd’hui rue du Simplon) ; il entrait dans la tour de Boillet, et là, se livrait à toute espèce de farces, de tapage et de malice. Le conseil de la ville estima aussi utile que sage d’aviser : après mûre et docte délibération, il prit la grave décision de donner ordre au « commandeur », c’est-à-dire au maître des travaux de la ville, de « maçonner toute issue » de la susdite tour, afin que le « tschauteret » ne put pas y rentrer s’il était dehors, ou ne pût pas en sortir s’il était dedans.