Es lebte einmal eine Frau mit ihrem Sohn in einer armen Hütte, nah an einem Bach. Die Mutter war oft krank, und so musste der Junge Holz sammeln und Fische fangen und es verkaufen, damit sie genug zum Überleben hatten. Viel lieber aber wäre er in die Schule gegangen. Immer wenn er zum Bach kam, sah er dort ein Fröschlein sitzen, das trug eine rote Kette um den Hals schaute ihn mit freundlichen Augen an und blieb immer in seiner Nähe. Einmal aber sah er, wie ein grosser Vogel kam und das Fröschlein mit seinem langen Schnabel packen wollte. Schnell sprang er hin, nahm das Fröschlein in seine Hand, scheuchte den Vogel davon und trug das Fröschlein nach Hause.
«Was sollen wir mit einem Frosch im Haus?», fragte die Mutter.
«Das ist kein normaler Frosch, glaub mir Mutter!», antwortete der Junge.
«Nun gut, setze ihn in den Garten und kümmere dich gut darum», sagte die Mutter.
Der Junge setzte das Fröschlein in den Garten und ging dann fort, um Holz und Fische zu verkaufen wie jeden Tag.
Die Mutter fühlte sich heute etwas besser und wollte in ihrer alten Truhe nach einem schönen Tuch suchen. Doch was fand sie unter den Stoffen? Einen Beutel mit Geld! Als der Sohn nach Hause kam, zeigte sie ihm den Beutel und sagte: «Schau, was ich gefunden habe, jetzt kannst du endlich zur Schule gehen.» Der Sohn freute sich sehr und schon am nächsten Tag machte er sich auf nach Frankreich, um zur Schule zu gehen. Die Mutter kümmerte sich zu Hause um das Fröschlein. Sie freute sich über die Briefe ihres Sohnes, und noch mehr, als er endlich wieder nach Hause kam. Das Fröschlein hüpfte vor Freude auf und ab, als es ihn wiedersah.
Kurz darauf bekamen sie die Nachricht einer grossen Erbschaft. «Das Fröschlein hat uns Glück gebracht», rief die Mutter und der Sohn rief freudig: «Nun kann ich auch noch Deutsch lernen»! Schon bald zog er wieder los und die Mutter blieb mit dem Fröschlein zurück, das nun auf einem eigenen Stühlchen bei ihr am Tisch sass. Immer wenn ein Brief eintraf, hüpfte das Fröschlein vor Freude.
Als der Sohn ausgelernt hatte, kehrte er nach Hause zurück. Die Mutter umarmte ihn und kochte ein feines Essen, um seine Rückkehr zu feiern. Sie deckte den Tisch, stellte Weingläser auf und vergass auch nicht das Stühlchen für das Fröschlein. In dem Moment, als sich alle an den Tisch setzten, verwandelte sich das Fröschlein in eine wunderschöne Frau. Sie trug das rote Collier um den Hals und sprach: «Ich war die Königin der Frösche, du aber hast mich mit deinem guten Herzen erlöst. Von nun an will ich für dich sorgen, denn ich habe viele Schätze. Willst du mich heiraten?»
Der junge Mann schaute in ihre schönen Augen und wie hätte er da nein sagen können? So wurde die Hochzeit vorbereitet. Am Hochzeitstag kamen Kutschen und brachten die Hochzeitsgäste zur Kirche. Als sie jedoch zurückkehrten, stand da keine Hütte mehr, sondern ein schönes Schloss. Sie feierten drei Tage lang und lebten glücklich und zufrieden.
Neu erzählt nach A. Rossat, Les fôles, Basel 1914. ©Mutabor Märchenstiftung
La fôle de la petite grenouille au collier rouge
Il était une fois une femme et son fils qui vivaient dans une pauvre chaumière, non loin d’un ruisseau. La mère était souvent malade et le garçon devait alors ramasser du bois et attraper des poissons puis les vendre afin qu’ils aient de quoi survivre. Il aurait bien davantage préféré aller à l’école. Chaque fois qu’il allait au ruisseau, il voyait une petite grenouille qui portait un collier rouge autour du cou, lui lançait de doux regards et restait toujours près de lui. Or un jour, il vit fondre un grand oiseau sur la grenouille pour la saisir de son long bec. Le garçon se leva d’un bond, prit la grenouille dans sa main, chassa l’oiseau et ramena la grenouille chez lui.
« Qu’allons-nous faire de cette grenouille chez nous ? », demanda la mère.
« Ce n’est pas une grenouille ordinaire, crois-moi maman ! », répondit le garçon.
« Très bien, mets-la dans le jardin et occupe-t’en bien » dit la mère.
Le garçon plaça la grenouille dans le jardin, puis s’en alla vendre du bois et des poissons, comme tous les jours.
La mère, se sentant un peu mieux ce jour-là, s’en vint chercher du linge dans son vieux coffre. Mais que trouva-t-elle parmi les étoffes ? Un sac d’argent ! Lorsque son fils rentra, elle lui montra le sac et lui dit : « Regarde ce que j’ai trouvé, maintenant tu peux enfin aller à l’école ». Son fils fut très heureux et dès le lendemain, il partit pour la France s’inscrire à l’école tandis que la mère, restée à la maison, s’occupait de la petite grenouille . Elle était heureuse de recevoir les lettres de son fils et le fut plus encore, lorsqu’enfin, il rentra chez lui. La petite grenouille sauta de joie en le revoyant.
Peu de temps après, ils reçurent la nouvelle d’un gros héritage. « La petite grenouille nous a porté chance », s’exclama la mère et le fils lui répondit joyeusement : « Maintenant, je peux aussi apprendre l’allemand » ! Très vite, il repartit et la mère resta avec la petite grenouille, qui s’asseyait maintenant sur sa propre chaise. Chaque fois qu’une lettre arrivait, la petite grenouille sautait de joie.
Lorsque le fils eut terminé son apprentissage, il rentra à la maison. Sa mère l’embrassa et prépara un bon repas pour fêter son retour. Elle dressa la table, plaça des verres de vin et n’oublia pas la petite chaise pour la grenouille. Au moment où tout le monde s’assit à table, la petite grenouille se transforma en une magnifique femme. Elle portait le collier rouge autour du cou et dit : « J’étais la reine des grenouilles, mais toi, tu m’as délivrée grâce à ton bon cœur. Désormais, je prendrai soin de toi, car j’ai de nombreux trésors. Veux-tu m’épouser ? »
Comment le jeune homme, en voyant ses beaux yeux, aurait-il pu dire non ? C’est ainsi que le mariage fut préparé. Le jour du mariage, des calèches arrivèrent et amenèrent les invités à l’église. Mais lorsqu’ils revinrent, la chaumière avait disparu, à sa place s’élevait un beau château. Ils firent la fête pendant trois jours et vécurent heureux et satisfaits.
©Freilichtmuseum Ballenberg