Die Kapuziner von Bulle oder Freiburg, wie auch die von Saint-Maurice, waren ebenfalls sehr berühmt für das Aufheben von Flüchen. Erstere leisteten im Pays-d'Enhaut oft sehr geschätzte Dienste. - Woher kommt es zum Beispiel, dass es am Paray, der am Fuße des Vanil noir liegt, keine Schlangen hat, während es in der Nähe, auf der anderen Seite der Cray-Kette, so viele Schlangen gibt? - Das liegt daran, dass ein alter Kapuziner einst den Paray und seine Alpen segnete und die Vipern austrieb. Seitdem gibt es dort keine Schlangen mehr. Der Beweis dafür ist, dass einmal eine riesige Schlange gefunden wurde, die versucht hatte, die Grenze zu überqueren, und deren eine Körperhälfte, die sich bereits auf der Seite des Paray befand, tot war, während die andere Hälfte, die noch auf der angrenzenden Weide war, sich in völlig gesund bewegte.
Quelle: Alfred Cérésole, Légendes des Alpes vaudoises, 1885, im Kapitel «Sorciers fameux», ohne Titel
Übersetzt von der Mutabor Märchenstiftung, www.maerchenstiftung.ch
Les capucins de Bulle, ou de Fribourg, comme ceux de Saint-Maurice, étaient aussi en grand renom pour lever les maléfices. Les premiers ont rendu souvent au Pays-d’Enhaut des services fort appréciés. – D’où vient, par exemple, que la grande montagne du Paray, située au pied du Vanil noir, n’a pas de serpents, tandis que, près de là, de l’autre côté de la chaîne du Cray, il y en a si grande abondance ? – C’est qu’un vieux capucin est autrefois venu bénir la montagne du Paray ; il en a exorcisé les vipères ; aussi, dès lors, ces vilaines bêtes n’ont plus pu y subsister ! La preuve en est visible, dit-on, dans le fait qu’on a trouvé une fois un énorme serpent qui avait essayé de franchir la limite, et dont la moitié du corps, celle qui se trouvait déjà sur la montagne du Paray, était frappée de mort, tandis que l’autre moitié, qui était encore sur le pâturage limitrophe, s’agitait en parfaite santé.